Les orangers calamondins sont largement cultivés à des fins ornementales. Ces arbres de petite taille sont populaires pour leurs fleurs parfumées, et leurs petits fruits acides, mais comestibles. Voici quelques conseils pour ceux qui veulent cultiver ces arbres
Les orangers calamondins sont très appréciés pour leurs fleurs parfumées et leurs petits fruits acides mais comestibles.
Comme de nombreuses autres espèces d’agrumes, l’oranger calamondin peut être forcé à fleurir en retenant l’eau jusqu’à ce que les feuilles commencent à se flétrir, puis en procédant à un arrosage profond.
Si vous recherchez une plante d’agrumes facile à cultiver, optez pour des variétés miniatures comme le Calamondin, qui peuvent être cultivées à l’intérieur comme à l’extérieur. Avec le parfum envoûtant d’agrumes de ses fleurs et ses grappes de petits fruits éclatants, cet agrume est idéal comme plante d’intérieur. Bien que les fruits soient comestibles, ils sont assez acides, avec une peau légèrement sucrée. Cet arbre est principalement cultivé à des fins ornementales, plutôt que pour ses fruits.
Le calamondin est un hybride : L’oranger calamondin appartient au genre hybride x Citrofortunella. Ce genre est constitué d’hybrides intergénétiques qui sont produits par le croisement de certaines espèces du genre Citrus avec les membres du genre Fortunella. L’arbre est un hybride qui est produit par le croisement de la mandarine et du kumquat. Alors que la mandarine appartient au genre Citrus, le kumquat appartient au genre Fortunella. Cet arbre possède les propriétés comestibles du genre Citrus, et la nature résistante au froid du genre Fortunella. Le nom scientifique de cet hybride est x Citrofortunella mitis (x Citrofortunella microcarpa).
Le Calamondin : Cet oranger pousse comme un arbuste, avec une hauteur maximale d’environ 7 mètres. Il possède des branches denses qui partent de la base. La plante peut avoir quelques épines, et elle développe des racines profondes. Les feuilles sont larges et ovales, avec des extrémités légèrement pointues et des pétioles ailés. Les feuilles ainsi que les fleurs sont aromatiques. La plante produit des fleurs blanches, qui naissent seules ou en grappes de deux à trois. Les fruits ronds ont un diamètre d’environ 4,5 centimètres. L’écorce est fine et aromatique, avec un goût légèrement sucré ; et la pulpe juteuse contient quelques graines. L’arbre fleurit et produit des fruits de façon intermittente, tout au long de l’année.
Instructions de soins pour l’oranger calamondin
Choisir la plante
Vous pouvez opter pour un jeune arbre de moins d’un an, et attendre un an ou deux pour qu’il porte des fleurs et des fruits. Sinon, prenez un plant de deux à trois ans qui fleurira tout de suite. Obtenez la plante dans une pépinière réputée, et assurez-vous de choisir une plante qui n’est pas endommagée ou malade.
Plantez correctement
Vous devez choisir le bon pot pour faire pousser le calamondin. Le pot doit être plus grand que la taille de la motte de la plante, et il doit avoir une bonne profondeur. Vous pouvez obtenir un pot en céramique, en plastique ou en argile avec suffisamment de trous de drainage. Si les trous sont situés à la base du pot, vous pouvez remplir la cuvette de drainage avec des pierres, afin d’assurer la circulation de l’air. Vous pouvez également remplir le fond du pot avec du gravier ou des morceaux de pots en argile cassés. L’espace restant peut être rempli d’un mélange de tourbe, de perlite et de terreau. Un mélange d’empotage à base de terreau peut également être utilisé à cette fin. Une gamme de pH légèrement acide (6 à 7) est préférée pour cet arbre.
Une fois planté, l’arbre calamondin doit être arrosé abondamment et placé dans un endroit en plein soleil. Il n’est pas nécessaire d’utiliser de l’engrais à ce stade. Six à huit heures de plein soleil sont idéales pour cet arbre orange. Les plantes d’intérieur peuvent être placées près d’une fenêtre orientée au sud. Un éclairage d’appoint peut également convenir aux plantes d’intérieur. Exposer l’arbre au plein soleil pendant les étés peut s’avérer bénéfique pour la floraison.
Laissez le sol rester légèrement humide
L’oranger calamondin a besoin d’un arrosage régulier, afin que le milieu de rempotage (ou terreau) reste légèrement humide (pas détrempé). Un arrosage régulier ne signifie pas un arrosage quotidien. Dans ce cas, arrosez la plante au fur et à mesure que la couche supérieure du terreau devient sèche. Il est préférable d’arroser en profondeur plutôt que superficiellement. La fréquence d’arrosage doit être augmentée par temps chaud. Pendant les hivers, vous devez réduire la fréquence d’arrosage, car un sol humide peut entraîner la pourriture des racines et des maladies fongiques
Les plantes d’extérieur ont besoin d’un arrosage régulier.
Les plantes d’extérieur ont besoin de plus d’eau que celles d’intérieur, surtout par temps chaud et sec. Bien que la plante soit tolérante à la sécheresse dans une certaine mesure, il n’est pas conseillé de laisser le sol complètement sec pendant de longues durées. Vous devez arroser la plante si vous voyez les feuilles se flétrir. En bref, l’arrosage excessif comme l’arrosage insuffisant peuvent être préjudiciables. L’eau dure n’est pas bonne pour cette plante. Dans ce cas, ajoutez au préalable un peu de vinaigre à l’eau (une cuillère à soupe de vinaigre suffit pour un litre d’eau). Le vinaigre abaisse le pH de l’eau dure qui est de nature alcaline.
Garder la plante au chaud et à l’abri du gel
En général, les agrumes aiment les températures chaudes. Ils peuvent tolérer des températures supérieures à 100ºF. L’agrume calamondin est résistant au froid. Bien qu’il puisse supporter des températures aussi basses que 20ºF, la croissance de la plante peut diminuer une fois que la température descend en dessous de 55ºF. Dans le cas des plantes d’intérieur, maintenez une température d’environ 70 à 90ºF en été, et de 60 à 70ºF en hiver. Dans les régions plus froides, les plantes en pot d’extérieur doivent être déplacées à l’intérieur pendant les hivers. Une humidité modérée est suffisante pour cette plante orange. Vous pouvez placer la plante sur un plateau de cailloux et l’arroser, ou la brumiser entre deux. La plante d’intérieur doit s’habituer à son nouvel environnement avant d’être déplacée à l’extérieur. Placez la plante à l’ombre pendant une semaine, avant de l’exposer au plein soleil.
Fournir la plante et la polliniser
L’application correcte et opportune d’engrais est une nécessité pour presque tous les agrumes. Vous devez nourrir la plante en utilisant un engrais équilibré au printemps et en été. L’alimentation peut se faire une fois toutes les trois semaines, du printemps à l’été. Vous pouvez également nourrir la plante légèrement pendant l’automne et l’hiver. L’engrais doit être riche en azote, et doit contenir une bonne quantité de phosphore et de potassium. Outre ces nutriments, les orangers ont également besoin d’oligo-éléments. Il faut donc se procurer un engrais qui contient tous ces ingrédients. Comme les plantes d’extérieur sont exposées à différents types de pollinisateurs, la pollinisation se fait facilement. Les plantes d’intérieur doivent être pollinisées à la main, car les pollinisateurs n’ont pas accès aux fleurs. Tout ce que vous avez à faire est de déplacer une brosse douce ou un Q-tip au centre des fleurs.
Cultiver le calamondin à partir de graines
Gardez à l’esprit que les plantes d’agrumes cultivées à partir de graines peuvent prendre beaucoup de temps pour fleurir. Certaines graines peuvent ne pas germer du tout. Si vous voulez cultiver ces arbres à partir de graines, il est préférable d’utiliser des graines fraîches, plutôt que des graines sèches qui peuvent ne pas germer facilement. Commencez les graines à l’intérieur un mois avant la dernière gelée. Vous devez utiliser un sol stérile à cet effet. La chaleur du sol est bonne pour stimuler la germination. Enlever une petite partie des extrémités pointues des graines peut également déclencher la germination. Une fois les graines plantées, vous devez arroser le sol et couvrir les récipients avec des sacs en plastique fins. Les récipients doivent être placés dans un endroit chaud à l’intérieur. Les graines germeront dans un délai de deux à trois semaines.
Quand les graines germent, les récipients doivent être déplacés dans un endroit intérieur où ils recevront suffisamment de lumière pour leur croissance. Les couvertures en plastique peuvent être retirées lorsque les semis développent trois à quatre feuilles. Les plantes peuvent être déplacées à l’extérieur lorsque la température se réchauffe. Il faut les placer à l’ombre partielle pendant une semaine, avant des exposer au plein soleil. Lorsque les semis atteignent une hauteur d’environ 25 cm, il faut les rempoter. Des pots d’un litre peuvent être utilisés à cet effet. Les plantes rempotées doivent être placées à l’intérieur, dans un endroit suffisamment éclairé. Une fois qu’elles se sont établies, vous pouvez les déplacer à l’ombre partielle et au plein soleil. Rempotez-les une fois de plus lorsqu’elles atteignent une hauteur d’environ 2 à 3 pieds. Vous pouvez également faire pousser de nouvelles plantes à partir de boutures de l’extrémité de la tige pendant l’été.
La bouture est faite pour garder la plante compacte et maniable, et pour déclencher la ramification et la floraison. Les branches mortes et malades doivent être retirées dès que vous les remarquez. Les pousses qui se développent à partir du tronc principal et des racines doivent être supprimées. Les branches longues et gigantesques peuvent être taillées avant le printemps. Les plantes matures doivent être rempotées une fois tous les 2 à 3 ans.
Bien que la pulpe de l’orange calamondine soit acide, elle est excellente pour faire de la marmelade et de la confiture. Ces oranges sont principalement utilisées pour la cuisine. Le jus d’orange calamondine est également l’ingrédient principal de certaines boissons. Les oranges entières congelées sont également utilisées pour remplacer la glace dans certaines boissons.
En résumé, les orangers calamondins sont rustiques, et leur culture n’est pas une tâche difficile. Cependant, ils sont sensibles aux parasites comme les pucerons, les tétranyques, les cochenilles et les aleurodes. Contactez un horticulteur ou votre pépinière locale si votre oranger est affecté par des parasites et des maladies.
Vous trouverez sur le suivant article les caractéristiques du sol loam sablonneux.
Soins complémentaires pour optimiser la vigueur et la production
Outre les conseils de base, porter attention à la structure du substrat et à la dynamique du sol permet d’améliorer durablement la santé de l’oranger calamondin. Un apport ponctuel de compost mûr incorporé en surface et un paillage organique réduisent l’évaporation, stabilisent le microclimat racinaire et favorisent la biologie microbienne utile. Pour maximiser l’absorption des nutriments, pensez à encourager les associations bénéfiques comme les mycorhizes qui renforcent l’ancrage et la tolérance au stress hydrique ; ces symbioses accélèrent la remontée des oligo-éléments et améliorent la porosité du sol. En pot, privilégiez un mélange aéré avec de la perlite ou des granulés inorganiques pour garantir un drainage capillaire efficace et éviter la stagnation d’eau qui provoque la pourriture des racines.
En période de fructification, des pratiques de jardinage fines — éclaircissage des fruits, fertilisation foliaire légère et gestion de l’alternance végétative — permettent d’obtenir des fruits plus aromatiques et une floraison plus régulière. Surveillez également les bioindicateurs (variations de couleur des feuilles, énergie de croissance) pour adapter l’irrigation et l’alimentation azotée. Enfin, pour approfondir des méthodes écologiques et des retours d’expérience sur l’entretien des plantations ornementales et fruitières, consultez le magazine en ligne Constructeurs Responsables, qui propose des dossiers pratiques sur la préservation du sol, le compostage domestique et les alternatives aux traitements phytosanitaires conventionnels.
Choix du porte‑greffe et gestion de la rhizosphère
Pour optimiser la vigueur et l’adaptabilité du calamondin, le choix du porte‑greffe est déterminant : il oriente la croissance (nain ou vigoureux), la tolérance au calcaire et au stress hydrique, ainsi que la résistance aux attaques souterraines comme les nématodes. Le greffage, pratiqué au printemps sur des sujets vigoureux, permet d’allier un porte‑greffe adapté à des variétés performantes, en limitant le volume racinaire pour la culture en pot et en améliorant la vascularisation entre greffon et porte‑greffe. Selon l’usage (balcon, serre, jardin), optez pour un porte‑greffe favorisant la compacité pour les contenants ou la longévité et la tolérance aux sols lourds pour la plantation en pleine terre. La compatibilité génétique et la période de greffage influencent ensuite la régularité de la fructification et la précocité de floraison.
Au‑delà du greffage, une gestion fine de la rhizosphère prolonge la santé de l’arbre : privilégiez des substrats à bonne aération radiculaire, surveillez la température du système racinaire et évitez le tassement qui limite l’oxygénation. Pour limiter les ravageurs du sol, des méthodes préventives telles que la rotation des contenants, la solarisation ponctuelle ou l’utilisation de biocontrôles spécifiques peuvent être utiles. En pot, la technique d’air‑pruning ou des godets perforés améliorent la ramification des racines et empêchent l’enchevêtrement racinaire. Enfin, gardez un œil sur les bioindicateurs racinaires (réduction de croissance, jaunissement localisé) pour intervenir rapidement.
Surveillance fine, méthodes douces et conservation des fruits
Au‑delà des gestes culturaux, la vigilance agronomique permet d’anticiper les déséquilibres : réalisez périodiquement une analyse foliaire et contrôlez la conductivité électrique du substrat pour détecter un excès de sels ou une carence débutante (par exemple la chlorose ferrique qui demande une correction ciblée). Pour stimuler la vigueur sans recourir systématiquement aux engrais minéraux, privilégiez les biofertilisants et biostimulants (extraits d’algues, mélanges d’acides aminés) et des applications localisées de thé de compost en arroser/foliaire : ces pratiques renforcent l’immunité de la plante et favorisent l’activité microbiologique utile. En pleine culture, installez des plantes compagnes attractives pour attirer les insectes auxiliaires et limiter les ravageurs, et favorisez des couvertures végétales temporaires qui améliorent la structure du sol et la rétention en eau sans asphyxier les racines.
Enfin, soignez la récolte et le stockage : cueillez les fruits à maturité optimale, évitez les chocs mécaniques et conservez-les à basse température stable pour limiter l’amertume et prolonger la tenue, ou transformez‑les rapidement (confitures, sirops, confits) pour valoriser leur arôme spécifique. Ces mesures de post‑récolte — tri, refroidissement, conditionnement léger — participent à une approche globale de production durable.